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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 18:59

Édito du jour

L'actualité par Laure Quéré

Le manager et la politique

23 AOÛT 2013

 

 

 

Le manager devrait toujours avoir comme objectif de défendre l'intérêt de son entreprise, et se garder de rejoindre des mouvements (politiques, associatifs, syndicaux) qui pourraient se révéler en réalité contraires à ses intérêts.

 

C'est ainsi que nous voyons des auto-entrepreneurs s'élever contre la probable suppression du statut des auto-entrepreneurs; pour cela ils reprennent des arguments politiques de l'opposition de droite actuelle.

 

Ce faisant, ils perdent toute crédibilité aux yeux des professionnels du monde des affaires, car il existe de nombreux points techniques qui militent en faveur de la suppression du statut de l'auto-entrepreneur, et qui sont les suivants:

 

1- concurrence déloyale : 

les auto-entrepreneurs ne facturent pas de TVA, et font une concurrence déloyale aux entreprises plus anciennes, sous un autre statut, qui elles, doivent facturer la TVA à leurs clients. Les auto-entrepreneurs peuvent donc proposer des prix plus faibles. On peut s'étonner que le Conseil Constitutionnel ait pu valider une telle loi; il est vrai, qu'avec trop d'anciens Présidents de la République en son sein, le Conseil Constitutionnel avait cessé de faire du Droit pour faire, lui aussi, de la Politique.

 

2- perte de rentabilité: 

cela les conduit à une fermeture certaine au bout de 2/3 ans d'existence; en effet, ne facturant pas de TVA, ils ne peuvent pas non plus la déduire de leurs investissements et achats de fourniture, or le crédit de TVA généré en début d'activité par leurs investissements, va faire cruellement défaut à un moment dans la trésorerie de l'entreprise.

 

3- il y a depuis longtemps la possibilité d'utiliser d'autres outils juridiques existants, et très simples, dès le début d'activité : portage salarial, gérance minoritaire de SARL, Présidence de SAS.

 

Ces points techniques sont accrédités par le fait que, sur le terrain, régulièrement, nous constatons les dérives désastreuses des politiques publiques, et nous sauvons les auto-entrepreneurs d'une probable fermeture au bout de 2 à 3 ans d'existence, en nous appuyant sur des connaissances techniques éprouvées pour les accompagner dans leur stratégie de développement.

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 16:26

Édito du jour

L'actualité par Laure Quéré

De la politique à l’économie

02 AOÛT 2013

 

 

 

 

Si la politique a un rôle à jouer dans l'économie, c'est avant tout à la macro-économie qu'elle doit s'intéresser, c'est à dire vérifier les règles de la concurrence, empêcher les pratiques anti-concurrentielles, protéger le consommateur des pratiques abusives.

Lorsque la politique se targue de vouloir s'intéresser à la micro-économie, cela devient inquiétant, l'économie n'est plus libre, elle est dirigée, elle est donc faussée.

C'est ainsi qu'on voit poindre depuis quelques jours, la volonté d'un ministre de s'immiscer dans la cession des entreprises; il pourrait s'agir là d'une méconnaissance profonde de la vie en entreprise, tel que cela est présenté par les médias, pour les raisons suivantes :

 

1- sachant qu'il faut au minimum 2 ans pour préparer une cession d'entreprise, de type TPE/PME, on voit mal comment en 2 mois, un ou plusieurs salariés pourraient préparer un business plan et trouver les financements.

 

2- on a également entendu parler d'un "droit de préemption" au profit des salariés : cette possibilité doit se limiter au seul cas où l'entrepreneur part en retraite sans trouver de repreneur, et où l'entreprise est alors purement et simplement liquidée.

Il est en effet difficile sur le plan juridique d'accorder un droit de préemption à une collectivité n'ayant pas de personnalité morale, celle des "salariés", et pour quel motif ? d'Utilité Publique ? Le droit de préemption, portant atteinte au droit de propriété, qui est un droit extrêmement protégé par le code civil, les cas de préemption ne peuvent être donc être créés que pour des motifs exceptionnels liés à l'intérêt général, or l'intérêt général ici pourrait être singulièrement mis à mal, comme nous allons le démontrer ci-dessous.

 

3- La reprise par une SCOOP, n'est pas forcément la solution idéale, même si nous aimons les SCOOP et remarquons ici et là de belles réussites.

En effet, tous les salariés n'ont pas le désir d'investir leurs économies dans l'entreprise qui les emploie, ils peuvent avoir d'autres projets personnels, et une transformation en SCOOP pourrait les amener à quitter l'entreprise dans laquelle ils se trouvaient bien auparavant.

D'autre part, le mode de management d'une SCOOP, n'est pas adapté à toutes les entreprises, cela dépend de leur modèle économique. Par ailleurs, le choix de la structure juridique est un choix de direction, un choix technique, et on voit mal au nom de quoi, l'Etat ferait un acte d'ingérence dans la gestion d'une entreprise.

 

4- A l'exception des petits artisans et commerçants, il est extrêmement rare que le chef d'entreprise n'ait pas déjà préparé sa succession depuis plusieurs années, souvent au profit d'un de ses cadres; contrairement aux idées reçues chez certains, les patrons de PME, ancrés dans la vie de la collectivité locale, sont mus par le souci de préserver les emplois locaux et par l'envie de voir leur entreprise se développer, une fois celle-ci cédée.

 

5- il faudrait aussi faire une distinction entre les TPE/PME et les grands groupes, car ce genre d'initiative est propre à faire fuir les investisseurs étrangers et de ce fait, aurait un impact extrêmement négatif sur la macro-économie. Les grands groupes ont en effet une grande habitude des cessions-acquisitions très rapides, et les freiner dans leur stratégie de développement, serait très mal perçu.

 

6- Les cessions d'entreprise pour réussir ont besoin de la confidentialité

Cela est vrai dans les petites comme dans les grandes entreprises, car les "rumeurs" ont vite fait de déstabiliser les salariés; aussi, quand mis devant le fait accompli, ils s'aperçoivent que tout fonctionne comme avant ou presque, il s'agit là d'une transmission réussie.

 

On oublie également, qu'à trop vouloir s'occuper des cessions, donc s'attaquer au droit de propriété du dirigeant de TPE/PME, qui a voué toute sa vie et ses finances à son entreprise, on en oublie les véritables problèmes des TPE/PME : le coût des services qui est 3 fois plus élevé en France qu'en Allemagne. Si l'Etat veut s'occuper d'économie, qu'il s'attaque d'abord à ce problème macro-économique, le coût de l'immobilier, de l'énergie, des télécommunications, des transports, et autres services.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 09:55

Édito du jour

L'actualité par Laure Quéré

La transmission d’entreprise se prépare

16 AOÛT 2012

 

 

 

Selon un récent sondage réalisé par L’IFOP fin 2011, en France, 500 000 entrepreneurs des Trente Glorieuses s’apprêtent à prendre leur retraite d'ici 10 ans, sans être assurés de trouver de repreneur : en effet, il s’agit là d’une arrivée massive d’entreprises sur le marché de la reprise, dont le nombre est à comparer avec celui des transmissions qui ont lieu chaque année (170 000).

 

Toute une palette de difficultés est évoquée des deux côtés. Les repreneurs citent pêle-mêle les lourdeurs administratives et juridiques (28%), les difficultés à trouver des capitaux (20%), et à estimer à sa juste valeur financière l'entreprise (12%) ainsi que son potentiel de développement (11%). Quant aux futurs cédants, un quart d'entre eux s'inquiètent de «ne pas trouver le bon repreneur» capable de pérenniser leur entreprise. Une crainte prééminente chez les plus de 50 ans, «qui ont mis du temps à construire leur entreprise», explique l'IFOP.

 

Mais la cause essentielle tient à la personnalisation trop forte de l'entreprise (essentiellement dans les TPE) qui se confond trop souvent avec la personnalité du dirigeant. Dès lors, pour un repreneur, cela signifie un budget "communication" très important pour créer une identité propre à l'entreprise, sa culture, sans certitude que la greffe prenne.

 

Faire appel à Trans Up Management pour préparer  la cession  de son entreprise, c'est bénéficier d'un label qualité qui rassure le repreneur et augmente la valeur de cession. Cela rassure également le banquier du repreneur qui sera plus enclin à accorder un prêt.

 

Contrairement aux idées reçues, cette préparation, doit se faire le plus tôt possible, et pas seulement à quelques années de la retraite. 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 15:19

Édito du jour

L'actualité par Laure Quéré

La chûte de l’empire “Doux”

09 AOÛT 2012

 

 

 

L'actualité économique en Bretagne cet été, nous démontre une fois de plus le rôle central du management. Les erreurs stratégiques depuis une dizaine d'années de l'équipe dirigeante font le bonheur de la concurrence.

La part de marché de 25% du pôle frais chez "DOUX", si elle n'est pas rachetée, n'est pas perdue pour la concurrence. Pourquoi voulez-vous qu'elle rachète ce qu'elle peut recevoir sans rien faire ? Il lui suffit en effet d'attendre la mort de son concurrent pour récupérer sa part de marché sans verser un euro.

 

L'état ne peut rien faire, car nous ne sommes pas dans une économie dirigiste; l'état ne peut donc obliger aucune entreprise à investir dans une autre. Subventionner une entreprise repreneuse n'est pas non plus la solution, car le Traité Européen sur la libre concurrence ne le permet plus, et ce serait faire porter la charge financière sur l'ensemble des citoyens, qui eux n'ont pas droit à la richesse créée par l'entreprise. Ce serait  rompre en outre avec le principe constitutionnel français d'égalité devant l'impôt.

 

Le rôle régulateur de l'état se situe plus en amont. Si à l'avenir nous voulons éviter les dégâts collatéraux sur les populations, sans doute devons nous être plus exigeants sur la qualité des dirigeants d'entreprise, comme le font les Allemands. Aujourd'hui, être héritier ou bénéficier de 3 jours de formation à la gestion dans une chambre de commerce, sont loin dêtre suffisants dans un environnement économique ultra-compétitif où les dinosaures finissent par disparaitre, quelque soit leur taille ou leur ancienneté.

 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 15:13

Édito du jour

L'actualité par Laure Quéré

Manifeste pour des dirigeants responsables

21 MAI 2012

 

En avril 2012, la presse rapportait que Pauline BIEVEZ, Ministre  belge de l'économie avait fait adresser un faux contrat  aux patrons de PME, qui les engageait à verser 950 € par an, à arroser les plantes des fonctionnaires et à leur envoyer des oeufs de Pâques:  200 cloches ont signé !

 

Ce faux contrat leur a été envoyé pour démontrer que les chefs d'entreprise ne lisent pas les contrats qu'ils signent !

Le message adressé par la ministre de l'économie belge est clair: le chef d'entreprise doit se comporter en personne responsable, non comme un enfant ! 

 

Si le législateur français a souhaité protéger le citoyen ordinaire des assauts des professionnels de la vente à domicile, parce que le bon sens, porté par la loi, considère que le particulier, à son domicile, est vulnérable et ne peut être considéré comme un "professionnel averti", il n'en va pas de même du dirigeant d'entreprise, grande ou petite, qui, s'il accepte les profits de son activité, doit aussi en assumer les risques.

 

Or quel n'est pas notre étonnement d'entendre ici ou là,  en France, des voix d'élus s'élever pour pointer du doigt les méthodes de vente en Business to Business. On relèvera notamment sur le site internet de la CCI des Côtes d'Armor en 2011, un message mettant en garde les commerçants contre ce type de démarchage commercial  .

Ce n'est pas le rôle des élus de critiquer des méthodes professionnelles de vente, et  laisser ainsi supposer que ces professionnels, issus des meilleures écoles de commerce, seraient des délinquants, abusant de la faiblesse de "pauvres commerçants".

 

On entre dès lors dans un discours populiste, discréditant ce qui se fait de meilleur en management et tirant nos dirigeants vers le bas. La réalité est toute autre : la liberté du commerce, principe constitutionnel, permet à chacun d'entreprendre, mais cela ne signifie pas que tout le monde peut ou doit réussir. Seuls les plus motivés, les mieux formés, y parviennent. Les dirigeants dès lors, n'ont pas besoin d'être aidés et/ou protégés par les pouvoirs publics, ils ont par contre l'impérieuse nécessité de se former et de cultiver leur imagination et leur esprit critique, pour réussir et être compétitifs. Dès lors, le débat sur le niveau des taxes qui agite nos élus est un faux débat, car le niveau des taxes ne peut à lui seul expliquer le manque d’esprit de responsabilité chez les entrepreneurs français, et belges !

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 15:04

Édito du jour

L'actualité par Laure Quéré

La personnalité du dirigeant 

21 MAI  2010

 

La personnalité du dirigeant est au coeur de la réussite du projet d'entreprise. 

 

Nous en étions convaincus chez Trans Up Management®, l'expérience de terrain nous le confirme tous les jours. 

Nous travaillons donc avant tout avec le chef d'entreprise, sur son savoir-être, autant et sinon plus que sur son savoir-faire "métier", ainsi que sur la connaissance de son marché.

Nous insistons beaucoup sur la rigueur dans l'élaboration du business-plan et nous lui demandons de le comprendre avec précision, pour savoir l’expliquer au banquier. 

Nous avons donc à chaque fois pu instaurer des relations de confiance avec les banques parce que nous demandons également au chef d'entreprise de maîtriser son rapport au temps. 

La confiance naît de cette maîtrise du temps, de cette maîtrise de soi, donc, liée à cette capacité d'anticipation très appréciée par le banquier. 

Par expérience, on s'aperçoit que ce dernier a rarement tort. C'est tout de même un spécialiste de l'analyse de risques. 

Le chef d'entreprise a donc tout intérêt à prêter une oreille attentive à ses préconisations comme gage d'une réussite future.a rarement tort. C



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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 16:58

Édito du jour

L'actualité par Laure Quéré

La prospective

03 SEPTEMBRE 2010

 

La prospective, c'est notre métier. Nous analysons les marchés et les enjeux géopolitiques, afin de détecter les marchés porteurs ou au contraire les risques sur certains secteurs.  

A ce titre, notre expertise permet à l'entrepreneur de prendre les bonnes décisions à court terme, qui doivent toujours être prises en fonction des enjeux à moyen et long terme, afin d' éviter bien des déconvenues. 

 

C'est ainsi que dès 2009, même si l'énergie solaire par le biais du photovoltaïque nous semblait un marché d'avenir sur le long terme, le contexte politique incertain et la non-garantie juridique sur le court-terme du prix de l'énergie en France, nous avaient amenés à conseiller à certains acteurs de ce secteur de jouer la carte de la prudence dans leur développement. 

Encore une fois, l'entrepreneur se doit de cultiver l'humilité car ce n'est pas parce qu'on est un bon technicien de son secteur, que l'on est à même d'analyser le contexte géo-politique très complexe. 

Etre bien accompagné dans la vitesse de son développement est un atout face à la concurrence. 


 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 16:29

      Édito du jour

L'actualité par Laure Quéré

La communication de l’entreprise 

21 JUIN 2010

 

La communication d'une entreprise est étroitement liée à son modèle économique,  cela n'a donc pas de sens de copier ce que les autres font. 

 

C'est ainsi, qu'une TPE avec 1 ou 2 salariés, n'a pas toujours besoin d'un site internet très élaboré qui lui coûte cher et grève son résultat net. 

 

La communication doit s'adapter à la taille de l'entreprise et/ou à son modèle économique, au risque d'être contre-productive. 

 

La communication dépend aussi du type de clientèle: s'adresse -t-on à un large public ou à une clientèle de "niche" selon le langage du marketing ?

 

La force du réseau de l'équipe dirigeante et l'ancienneté d'une entreprise, sa notoriété, font qu'elle peut aussi n'avoir aucun besoin d'un site internet. 

 

La communication est donc un métier de spécialiste et ne se confond pas avec la publicité.

 

 


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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:58

"ce que les dictatures ont rêvé de faire, la démocratie l'a fait" s'est exclamé dernièrement un écrivain lors d'une émission de radio sur Europe1 animée par Pierre-Louis Basse, à propos des réseaux sociaux en général, et de "facebook" en particulier.

Les spécialistes ont programmé la mort de "facebook" ou autres "twitter" d'ici 5 ans.

 

Aujourd'hui, le plus grand nombre veut y être, mais les plus avertis les fuient, car on n'imagine pas le nombre d'informations sur sa vie privée et professionnelle que l'on laisse, et cela pour l'éternité.

Il n'existe en effet aucun garde-fou juridique au niveau international. 

De même que dans le domaine de la propriété intellectuelle, la meilleure des protections reste donc le secret.

Pour l'entrepreneur non confirmé, qui débute donc fragile, nous ne saurions que trop l'inciter à cultiver la discrétion et la modestie."

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 10:34

 

Vous avez déjà certainement remarqué que votre budget de télécommunication a été multiplié par 3 en 10 ans, sans que vos habitudes de consommation aient vraiment changées.

Cela est totalement normal, c'était l'objectif des grands groupes de ce secteur. Pour contourner le problème, désormais, la plupart des entreprises privilégient la communication écrite, par sms ou par courriel, le contact se faisant également par le biais du site internet.

Désormais, on privilégie l'efficacité, le travail dans la sérénité et le calme, sans appels téléphoniques qui sonnent de manière intempestive, et sans réelle efficacité. C'est la "geek economy". Il faut s'y adapter très vite, pour améliorer les performances de l'entreprise.



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